11 décembre 2007
La rivière Aa
Me voici aux portes d'une Amérique sur un chemin verglacé
Comme le chapeau du diable dans les contes
Où il cuit des œufs de serpent célibataires
Avec des pincettes de bronze lourdes comme les bénitiers
Des chapelles de transatlantiques
Où les dévotes du bord vont prier les soirs de tempête
Quand le capitaine vient de tuer son lieutenant
Avec une pointe de compas pour une erreur de gastronomie
Puis a caché le cadavre dans le piano du grand salon
Peste soit de l'imbécile l'instrument jouera faux
Les valses chaloupées que les filles fatales de seconde classe
Réclament chaque soir au maestro groenlandais
(...)
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