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Foire à tout
3 mars 2006

Qu'on lise Ohl!

9782854522563

Michel Ohl vu/lu par :

Gérard Guégan : « Il n'est pas rare que les romanciers ressemblent à des personnages de roman. Prenez Michel Ohl et son Traité de tous les noms, on le croirait sorti des Enfants du limon de Queneau. »

Louis Nucéra : « Que la folie du verbe le délivre d'autres folies qui ne tarderaient pas à faire de lui une ombre prématurée. »

Georges Walter :  « Tant de renommée qui l'épargne accroît le beau silence où court sa plume de non lu. »

et par

Jacques Monférier : « J'ai eu Michel Ohl comme élève en 1968. Il savait à peine écrire notre langue !
Il ignorait l'accord des participent !
Comme il été malade un peu handicaper mentalemant, je lui donner la moienne, si non il se fût retrouvé en une maison de santé mentale, sise en face la Faculté de Sciences, fréquentée aujourd'hui par son neveu, Nessim, grand musicien devant l'éternel, dont le père, Ali, est en train de travailler à une thèse de doctorat sur les derniers jours de Fausto Coppi.

Jean Pierre Ohl : « Mon frère Michel n'a écrit aucun de ses livres. C'est moi que je les ai écrits tous. Je n'en suis pas plus fier pour autant, parce qu'ils sont vraiment mauvais.
J'ai fait exprès de les faire si mal, parce que je me réservais un avenir de bon écrivain, qui a commencé l'automne dernier, et qui va continuer très longtemps, je le souhaite.
Hors littérature, mon frère est un brave homme. Il ne ferait pas de mal à une mouche, il est trop maladroit. »

Henri de Montgolfier : « Un dimanche matin, au sortir de la messe /Alors que je marchais dans la rue de l'Abbesse /  Un objet attira mon regard acquilin : / C'était un livre rouge, autant dire un bouquin. / Son auteur ? Michel Ohl. Son titre ? Zaporogue. /Je lus tout en marchant les pages 1 et 2. /Dieu ! Quelle connerie ! criai-je d'un ton rogue / Et je foulai au pied cet ouvrage merdeux. »

Virginia Hoof :
« Bonsoir.
Je ai lu toutes les livres de Mickael HALL. C'est un très bon. Very good indeed Mickael !
Les histoires sont très bonnes. C'est vrai ! La langue aussi very good.
Je ai trés étonné de la opinion de La Montgolfier. Conow !
Je suis furious, si j'avais lui en face à moi, je casserai la gueule de lui.
Mickael tu es le plus great poete. Bwav »


Feuilletant les livres de Michel Ohl en me demandant par quel biais j'allais bien pouvoir parler un peu de lui, je tombai sur cette citation de Ladislav Klima qui nous est donnée à lire au terme de Autour des Souvenirs [de Charlotte Ohl] (aux éditions Schéol, voir plus bas pour l'adresse) :

L'activité est la manie abjecte d'en finir à tout prix avec tout ce qui nous tombe sous la main, de tout triturer, embrigader ou gâcher, la manie de fourrer les doigts partout ; elle est donc superficielle, prétentieuse, importune, effrontée, - et, pour une bonne moitié, affectation ridicule.

Et bien voila, je l'avais mon biais. Et plus que ça, même.
Donc, reprenons : L'activité littéraire de Michel Ohl consiste à en finir à tout prix avec tout ce qui lui tombe sous la main, sous les yeux, dans les oreilles ; à triturer, embrigader ou gâcher ses lectures, ses rencontres, ses souvenirs. Sachant qu'écrire est une manie abjecte, il s'applique, pour se faire pardonner d'y succomber, à faire l'effronté et à feindre d'être superficiel ; du coup, il évite d'être prétentieux ou importun et se garantit contre cette affectation ridicule qui si souvent se confond avec le métier d'écrire.
Quand à sa biographie, disons que les faits les plus notables en sont la manie de fourrer les doigts dans tous les livres (pour en tourner les pages - il fallait bien que je trouve quelque chose pour caser ce bout de phrase) et aussi celle (qu'il a dû perdre) de fourrer les pieds dans tous les bars.

Pour en savoir plus, on se reportera à ce site (pas mis à jour depuis bien longtemps) et à l'indispensable étude que Pierre Ziegelmeyer a consacré à M. O. dans la collection Morceaux choisis des Contemporains favoris.
On peut aussi (on doit) demander son catalogue à la maison d'édition Schéol, 33 rue Jean Soula 33000 BORDEAUX.
Enfin, vient de paraitre chez Plein Chant : Rêves d'avant la mort.

ohl_20michel_copier
 Philippe Taris)

(That's all, folks. Encore une réalisation des Chroniques de l'Inutile.)

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